C’est ce qu’on a tenté de critiquer ici : bio et local pour tout le monde, ok, c’est joli, mais en pratique ça se passe comment ? Bonne écoute et bonne lecture donc.Très bon épisode, de la part d’un chercheur qui mange encore de la viande et qui pense que vous avez complètement raison sur pratiquement tout ce que vous dites. J’espère que votre nouvelle ligne éditoriale apportera de la nuance à tout ça et donnera envie à d’autres véganes de faire preuve de plus de rigueur et d’honnêteté dans leur démarche militante. Non seulement vous soulevez des réflexions passionnantes, mais surtout vous apportez une dose de pragmatisme et d’honnêté intellectuelle qui manque parfois cruellement. Pour ma part, je ne me retrouvais plus tellement dans le discours végane classique depuis quelques temps. Donc je ne vois justement pas la facilité là-dedans. Je dois même dire que face à certaines réflexions que j’ai pu lire ça et là, j’ai pu avoir l’impression que je ne pourrai jamais faire assez pour être une « bonne » vegan. On veut juste un discours qui, à défaut d’être parfait, soit au moins honnête sur le plan intellectuel et considère au minimum la complexité de tous les enjeux et de la réalité.Je vous (re)découvre avec cet épisode (j’avais dû voir passer ceux de la saison 1 mais je ne sais plus si je les avais écoutés), et franchement je vous remercie pour votre exigence de rigueur et de neutralité. C’est la bonne direction à prendre quand on se dit motivé uniquement par la cause animale. Nous sommes attachés plus que jamais à la cause animale, et c’est la raison pour laquelle nous voulons la défendre avec intégrité et honnêteté, et surtout pas en faisant fi de la rigueur scientifique ou de la réalité complexe dans laquelle cette cause doit s’inscrire.PS : les propos que nous tenons dans cet épisode sont en grande majorité sourcés, aussi nous vous invitons à consulter ces sources, car elles sont plus complètes que les quelques phrases que nous en extrayons parfois. ), sans manichéisme et toujours passionnante. Ce qu’on aimerait lire dans les médias on va le faire nous-mêmes, grosso-modo.

Vos 2 approches différentes sont très complémentaires et servent toutes 2 mon veganisme. Ils rappellent simplement le caractère arbitraire de vouloir placer une « barrière morale » au niveau du règne animal.Merci beaucoup. Clémence Bodoc a été jeune cadre dynamique dans une autre vie, avant de rejoindre la Team madmoiZelle. Les formes et discours du militantisme basés sur de l’antagonisme forcé et l’hypocrisie absolue : c’est fini aussi.Du coup, nous étions face à deux choix : arrêter, tout simplement (et ça a failli arriver) ou tenter une autre approche. Manger équilibré tout court demande des réflexions et de la préparation. Dire qu’il faut nourrir un animal avec des végétaux, c’est uniquement voir l’élevage du point de vue des lobbys céréaliers et de viande, pas de celui des paysans.

On ne peut plus se permettre de s’en tenir à « laisser la nature tranquille », il faut réparer le mal que nous (et les cataclysmes) lui avons fait.Au vu des interviews des chercheurs qui cherchent l’ADN intact d’un mammouth en Chine, leur but est principalement d’assouvir leur curiosité et de ramener un animal géant parce-que « ce serait génial », mais ne tirons pas de conclusions à partir de ces seules recherches.Vers 45:00 L’élevage en pâturage peut s’effectuer sans fourrage et donc sans apport extérieur au biome. Je suis heureuse de voir que je ne suis pas seule !merci pour cette émission passionnante et très clair!Le spécisme me semble définit assez clairement et simplement dans ce lien : Merci ! Manger végétalien aussi : ce n’est pas la dimension « végétale » qui est le casse-tête dans l’histoire, Je vous expliquais déjà tout ça en 2012 (DÈS 2012, coucou Sinon, il reste un point qui personnellement, me laisse encore perplexe : Ali Baddou et Julia, si vous me lisez, ceci est une question sincère. Je veux bien qu’en 2013, le végétalisme était encore un peu « confidentiel » en France, mais ce n’est pas une excuse !Laisser « le diététicien expert » qu’on interroge conclure par « Pourtant, manger végétalien et équilibré, comme le souligne Jihem Doe, c’est vraiment pas sorcier.

Nous ne sommes pas des génies, et nous ne pensons pas avoir tout compris mieux que les autres. Vous n’étiez pas à une contradiction près. ». Pour ça, quoi de mieux que de se frotter à la vidéo publiée par Links The Sun, dans laquelle il a posé 20 questions candides à Jihem Doe et auquel l’ancien membre de ce podcast a répondu ? Ça reste incroyable qu’une émission d’information ait pu diffuser de telles bêtises. Ce podcast est l’occasion pour nous de reposer quelques bases. Nous n’accepterons plus la soupe végane dans ce podcast.Il se dégage de notre lecture des auteurs de la cause animale, des tenants des associations et des militants de tous bords un dogmatisme déplacé, un prosélytisme à peine masqué, et des postures qui nous semblent critiquables que nous ne voulons plus faire semblant d’ignorer. Bravo !Remarque : « on ne s’émeut pas de tondre l’herbe, mais voir un hérisson découpé nous incommode; on mange de la viande mais on se met à défendre les bactéries utilisées pour la synthèse de B12 ».Ceux qui ont ces arguments ne sont pas en train de dire qu’ils veulent des droits pour les végétaux ou pour les bactéries.