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Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspectiveLes principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective On ne saurait être plus loin de la réalité, puisque cette loi consiste, en réalité, à remplacer par des énergies renouvelables une énergie qui est déjà bas-carbone.Elle n’aura strictement aucun impact sur les émissions de CO2, et sur le réchauffement climatique. 8,95 € 8,95 € Paru le : 17/10/2019 136 pages Et quand les enjeux ont évolué, les Verts ont fait le choix de garder ce marqueur : la lutte contre le nucléaire reste prioritaire, par rapport aux défis que pose le réchauffement climatique.La loi de 2015 relative à la transition énergétique de Ségolène Royal avait pour objectif de porter la part du nucléaire dans la production électrique de la France à 50%, contre 72% aujourd’hui.Il existe de bons arguments pour défendre cette position (le risque que présente un mono-approvisionnent, par exemple), mais les politiques ont préféré mettre en avant la transition énergétique : on a vendu au public qu’on allait réduire la part du nucléaire pour sauver la planète.L’opinion a naturellement associé, à partir de ce discours, les émissions de CO2 à la production nucléaire ! La journaliste du “Point” nous donne ici les clés pour tout comprendre au débat sur le nucléaire. ? Tout cela nous permettra de passer les 30 années à venir pour trouver des solutions plus pérennes.Il reste un gros potentiel d’économies dans le secteur du chauffage, de l’éclairage, de la réfrigération et dans l’utilisation des moteurs électriques.Au niveau européen, avec les technologies qui sont disponibles, cela représente un potentiel d’économie de 1000 TWh soit 2 fois la consommation d’électricité en France.– La modernisation des centrales thermiques afin de réduire leurs consommations de charbon et de gaz naturel.Les nouvelles centrales ultra supercritiques et à cycles combinés consomment de 20 à 40% de charbon et de gaz en moins, par rapport aux anciennes centrales.Sachant le prix le prix d’une centrale ultra supercritique est de 2 milliards pour 1 GW.Avec en plus, pour les centrales au charbon, une forte baisse des émissions de polluants (particules, dioxyde de soufre et dioxyde d’azote) grâce à de meilleurs filtres.– Le remplacement du charbon et du gaz naturel, utilisés dans les centrales thermiques, par des déchets renouvelables.En 2018, le monde a utilisé 3,8 milliards de TEP (tonne équivalent pétrole) de charbon et 3,3 milliards de TEP de gaz naturel.Or, chaque année, la production agricole représente un total équivalent, en énergie, à 50 milliards de TEP.C’est dire le potentiel de mieux utiliser les déchets de la production agricole sachant que, avec le développement des robots pour le tri des déchets, il est beaucoup plus facile de valoriser ces déchets.Au final, si tous les pays de l’OCDE (les USA, le Japon, l’Europe, la Corée du Sud, l’Australie..) faisaient le triple choix, à la fois, de réduire la consommation d’électricité, d’utiliser les centrales thermiques ayant les meilleurs rendements et de valoriser au maximun les déchets renouvelables, il sera possible, pour ces pays, non seulement de se passer du nucléaire mais aussi de réduire fortement la consommation de charbon et de gaz.Sachant que, plus une centrale thermique a un rendement élevé, moins elle a besoin de combustive et moins il faut de déchets renouvelables pour remplacer le charbon et le gaz.Ya pu ka ! Si vous m’aviez posé cette question en 2012, après le drame de Fukushima, ma réponse aurait sans doute été différente.Mais en 2019, confrontés à l’urgence du réchauffement climatique, notre devoir est d’établir des priorités.Parce que le nucléaire est une énergie bas-carbone, parce que nous savons gérer les déchets (en les vitrifiant, quand les déchets des centrales à charbon se répandent librement dans l’atmosphère), parce que note parc, construit, n’exige pas d’investissements délirants, parce que, surtout, nous ne savons pas stocker l’énergie intermittente (solaire et éolienne), j’estime personnellement que le risque associé à un abandon du nucléaire surpasse les avantages qu’on pourrait attendre d’une sortie.La France, justement parce que la part du nucléaire dans sa production d’électricité est énorme (72%), est aux avant-postes des solutions de demain : quand la plupart des autres pays, comme l’Allemagne, l’Inde, la Notre électricité est déjà décarbonée. 5,99 € © 2016 lemondedelenergie.com ® - tous droits réservés