Est-ce à dire qu’il s’agit d’une question indécidable ? un seul et même Fils, Seigneur, l'unique engendré, reconnu en deux natures, sans confusion,

Dire du Fils qu’il est consubstantiel à moi selon l’humanité fait reposer La conséquence pour le statut de l’embryon est obvie : de lui nous pouvons uniquement savoir Jusqu’où tout ce qui se présente ici, sans autre prétention que d’être une note, est-il intelligible tant pour la théologie que pour la philosophie, telle est la question que nous laisse l’embryon.En écho aux réflexions de Vincent Bourguet, sur l’existence de chaque homme comme personne, dans notre précédent numéro consacré aux Questions de Bioéthique, Alain Grau propose de reprendre la question de la définition de la personne humaine, sur nouveaux frais, à partir des affirmations du concile de Chalcédoine, quitte à ébranler quelques certitudes de l’anthropologie philosophique. Et il est aussi vraiment homme, parfaitement homme. L'événement synodal de 451 ne saurait se comprendre sans un rappel de ses prodromes (I), de même que son déroulement (II) ne prend toute sa signification (III) que dans le processus de sa réception. Somme toute, l’homme est toujours déjà connu, et l’on sait toujours ce que c’est que d’être une personne. Ainsi, en regardant Jésus, nous apprenons ce que c’est que de vivre en homme, ce qu’est l’humanité que nous portons tous et chacun. Le 8 octobre 451, un quatrième concile oecuménique important s'ouvre à Chalcédoine. Aussi, malgré le transfert de la capitale impériale à Milan en 286, puis à Ravenne en 402, le Sénat resta toujours à Rome, jusqu’au bout. « Tout fils qu’il était, par ce qu’il souffrit il apprit l’obéissance ; et, rendu parfait, il devint pour tous ceux qui lui obéirent, cause du salut éternel » (He 5,8). Des partisans attardés de saint Cyrille d'Alexandrie, attachés à sa formule de l'« unique nature », refusent obstinément la […] Le monothélisme était une résurgence du monophysisme, lequel, contrairement à la doctrine définie à Chalcédoine et réaffirmée au II e concile de Constantinople, tenait qu'il n'y a en Jésus-Christ qu'une seule nature ( physis ). Une nature humaine qui n’existe pas personnellement serait un monstre théorique. Mais, à cause de son œuvre doctrinale, confirmée d'ailleurs par le pape saint Léon et rapid Archidiacre de l'Église de Rome, Léon, à la mort du pape Sixte III (19 août 440), était en Gaule, chargé d'une mission politique délicate. Dans l'intervalle le problème s'était déplacé : le Christ a deux natures par […] Moine de Constantinople, condamné comme hérétique et mort en exil, Eutychès se veut adversaire du nestorianisme condamné à Éphèse en 431 et il défend la théologie alexandrine de Cyrille, qui insiste sur la réalité de l'union de la divinité et de l'humanité dans le Christ. que soit confessé . Cette indétermination, qui laisse une certaine latitude d'interprétation concernant l'œuvre des conciles, a d'ailleurs sans aucun doute une signification œcuménique. Bien au contraire : la contingence de son humanité fut rendue parfaite comme contingence. Dans cette perspective, la question de la « personne » devient une fausse question, une question sans objet.Derrière tout cela, transparaît une option métaphysique qui se donne comme évidente : l’humanité, ou la nature humaine, a une consistance ontologique comme telle, et elle est connaissable comme telle, quels que soient les points de vue épistémologiques qui mènent à une telle connaissance.