En effet, la Dinum privilégie son arrêt définitif et, donc, de passer à l'as les 400 millions d’euros déjà investis dans la plateforme. Le problème est que cet éventail de solutions reste soumis à un arbitrage ministériel qui se fait attendre.Au cœur du problème le sort de SIRHEN. Un peu cher pour un outil qui ne gère que 2% du personnel.Le problème pour la Cour des comptes est qu’aujourd’hui, il y a une absence d’alternatives crédibles. La Cour des comptes estime que depuis l'annonce de l'arrêt du système d'information RH de l'Education Nationale, SIRHEN, le gouvernement n'a pas proposé d'alternatives crédibles. Elle formule trois recommandations.Votre navigateur WEB est obsolète. Dans un historique bien documentée, les sages de la rue Cambon rappellent les problèmes congénitaux du programme : une gouvernance introuvable, un recours trop important et non maîtrisé à l’externalisation, un faible outillage pour assurer le pilotage du projet, et un dérapage des dépenses. La Cour constate des améliorations récentes mais insuffisantes pour redresser le projet et insiste sur l’absolue nécessité de sécuriser la conduite du programme pour atteindre un déploiement complet en 2020 dans un cadre financier strict. La Cour des comptes estime que depuis l'annonce de l'arrêt du système d'information RH de l'Education Nationale, SIRHEN, le gouvernement n'a pas proposé d'alternatives crédibles. Le programme Sirhen a pour objet le remplacement des systèmes d'information et de gestion des ressources humaines du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Évaluation du logiciel par la Cour des comptes. Engagé en 2007 sans cadrage technique et financier précis, le projet a rencontré des difficultés mal maîtrisées qui ont entravé son bon déroulement jusqu'à provoquer un quintuplement du coût final (de 60 M€ à 323 M€), un étirement jusqu'en 2023 du calendrier global et un blocage du programme, le prestataire ne parvenant pas à livrer une version de l'outil d'une qualité apte à la prise en charge des premiers agents.
cour des comptes 04.05.20 Health emergency: SAI France provides guidance In order to provide you with relevant information, the French Cour des comptes gives you the opportunity to read or reread its reports in relation to the current health emergency crisis or the situation of public finances. Ce programme voué à disparaître a déjà coûté plus de 400 millions d'euros.Dans son rapport annuel, la Cour des comptes se penche en particulier sur La Cour des comptes s’est donc penchée sur l’après SIRHEN et le moins que l’on puisse dire est que l'avenir est dans une impasse. Pour financer cette vision, le ministère plaide pour une enveloppe de 30 millions d’euros par an pendant 10 ans. En septembre 2019, « en raison des dépenses de maintenance de l’outil SIRHEN gérant toujours les 18 000 agents transférés, les dépenses totales du programme dépassent les 400 millions d’euros », explique la Cour.

Ces travaux doivent assurer leur pérennité pour au moins dix ans et ainsi prémunir le ministère d’un incident majeur », constate la Cour tout en soulignant que « ces travaux d’un coût très modéré, pour un gain important de fiabilisation, n’aient pas été engagés plus tôt ». Elle demande donc au ministère de poursuivre cette sécurisation et l’enjoint à fixer un cap clair et précis pour le SIRH de l’Education Nationale, avec le risque sinon de couler définitivement.Recevez notre newsletter comme plus de 50000 abonnésFaut esperer que les responsables de ce fiasco seront virés manu militari et ne reviendront pas aux commandes d'un autre projet public !!! En 2016, la Cour des comptes réalise une enquête sur la conduite du programme SIRHEN entre 2006 et 2015 [3] qui dénonce une dérive des délais et des coûts depuis le début de sa mise en place [4].
Elle « devrait prendre deux ans pour une dépense de 8 millions d’euros. Sur ces macro-scénarios, il en existe cinq qui sont tous proches les uns des autres.