Le jeu scénique a fait le reste ainsi que la cohérence interne à ce livre VII.Enfin pour achever cette première démarche, synoptique, autour de la structure efficace et spectaculaire des fables, nous lisons le très célèbre conte de Perrette (VII, 10). Entre clichés littéraires et réalité sociale.
De même pour le comique de caractère que souligne l’oxymore « « Les Deux Coqs » (VII, 10), illustration de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755).C’est assurément dans la fable « Les Deux Coqs » (VII,10) que le rire est le plus franc : tout commence par un incident de basse-cour relaté avec une extraordinaire brièveté :Et le fabuliste alors s’amuse et réécrit l’épopée d’Homère ; on sent sa jubilation par les hyperboles d’abord, qu’il se plaît à employer pour donner toute sa grandiloquence à cette parodie de la guerre de Troie ; la Belle Hélène est une poule, les périphrases («Sa noblesse est rabattue par ce qui le caractérise tout d’abord : son anatomie de volatile. Le fabuliste est donc ce maître du jeu qui divertit son lecteur par un court spectacle, très visuel.

Les manuels proposent généralement fiches et illustrations pour présenter les grands mouvements littéraires à connaître dans le cadre de l’argumentation : humanisme, classicisme, Lumières…Cette partie du cours sert à la préparation de l’oral, mais elle est également utile pour acquérir la méthode du commentaire composé. Montaigne, Essais, « Des Cannibales », I, 31 ; « Des Coches », III, 6 [translation en français moderne autorisée] / parcours : Notre monde vient d’en trouver un autre. Mais cette objection justement va nous conduire à la dernière étape de notre travail : la réécriture artistique et artisanale des fables de La Fontaine depuis leur parution. A la manière d’un illustrateur, d’un Benjamin Rabier. - Jean de La Fontaine, Fables (livres VII à IX) / parcours : Imagination et pensée au XVIIe siècle. La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Changement de cap avec la réforme : l’intitulé de l’objet d’étude a changé.