C'est ainsi que les côtes du nord de l'Australie sont particulièrement surveillées lors des invasions estivales de méduses telles Pourtant, paradoxalement, les méduses ont contribué à une découverte médicale capitale.

Ses représentations de méduses, conservées au musée du Havre, sont d'une remarquable précision et d'une grande beauté.

Le plus connu – et le plus dangereux – des siphonophores est la physalie ou galère portugaise Les cubozoaires, ou cuboméduses, appelées aussi guêpes de mer, sont de petites méduses qui ne mesurent pas plus de quelques centimètres. Le Médusarium© illustre la beauté fascinante de ces animaux, dont la taille varie de quelques millimètres à 50 centimètres et l’espérance de vie de quelques mois à 2 ans au plus.

Après avoir été assimilés à des minéraux comme les stalagmites, ils ont longtemps été assocués au monde végétal, et les termes empruntés à la botanique sont très employés pour les nommer. On donne aussi le nom de méduse à la forme libre des hydraires (telles les hydres). Bien que leurs gonades aient une ouverture vers l'extérieur, l'émission des gamètes (les cellules reproductrices) se fait par la bouche. Lors de conditions de vie défavorables, la méduse entièrement développée rajeunit pour se poser sur le sol marin et faire une nouvelle colonie de polypes : c'est grâce au processus de « transdifférenciation » que les méduses turritopsis nutricula et dohrnii sont capables de redevenir des polypes.

L'éphyrule préfigure la future méduse et présente une ombrelle lobée, avec les organes des sens et au centre la bouche. En effet, depuis le début des années 2000, cette espèce semble proliférer en permanence. Son corps est, en fait, une masse de gélatine, la mésoglée, constituée essentiellement de collagène à très faible teneur en carbone et qui contient environ 98 % d'eau.

Chez la femelle, les bras oraux servent aussi de chambres incubatrices : de petites poches hébergent les œufs qui s'échapperont au stade larvaire.Dans l'épaisseur de la gélatine (mésoglée) se situe l'estomac, d'où partent d'une part des canaux radiaires rayonnants, dont 8 aboutissent aux rhopalies, et d'autre part, les bras oraux.La paroi des tentacules renferme des cellules urticantes (cnidoblastes) qui inoculent le venin à l'aide d'un micro-harpon.Pendant la nage, la méduse contracte vigoureusement son ombrelle.

Très aplatie, l'ombrelle, d'un diamètre variant entre 15 et 20 cm, est bordée de très nombreux (entre 500 et 1 000) tentacules courts et très fins, et échancrée pour l'insertion des 8 rhopalies (du grec À la face inférieure de l'ombrelle s'ouvre la bouche, entourée par quatre lèvres transformées en solides bras oraux tapissés de minuscules boutons de cnidocytes disposés en deux rangées formant une sorte de gouttière.Organe central et volumineux, l'estomac, ou cavité gastro-vasculaire, est envahi de filaments gastriques. Mais, même si on connaît certains de ses prédateurs, dont les oiseaux de mer, il est difficile d'en dresser un inventaire, car, une fois avalée, elle ne laisse aucune trace dans un estomac.

Certaines de ses planches ont illustré quelques grands ouvrages de zoologie tels Ces conditions de température stable trompent les polypes qui ne reconnaissent plus les saisons et n'ont donc plus de repos hivernal. Au sein de cette classe, les siphonophores (comme la physalie ou galère portugaise) ne sont pas, en dépit de leur aspect, des méduses, mais des colonies de polypes et de méduses se comportant comme un super-organisme unique.Les quelque 4 000 espèces de méduses, grandes et petites, qui vivent aujourd'hui dans les mers et eaux douces se situent donc dans un groupe zoologique très diversifié.

Les recherches sur les organes des sens sont particulièrement intéressantes.

Ce battement permanent, analogue à celui du cœur, assure les déplacements lents de l'animal, qui peut aussi nager vite, s'interrompant pour des pauses assez longues, avec une sorte de relaxation de tout le corps, avant de repartir après une contraction brutale.Contraction et relaxation rythment les mouvements de la nage : le corps (ou ombrelle), en se contractant, projette un jet d'eau qui propulse l'animal. Et les statocystes, organes sensoriels informant la méduse de sa position par rapport au champ de gravitation, ont fourni de précieuses indications sur les problèmes d'équilibre en apesanteur, si nécessaires aux voyageurs de l'espace. Celle-ci, induisant la raréfaction des prédateurs des méduses tels les thons et les tortues, provoquerait la pullulation de ces dernières. Leur redoutable piqûre inspire Aristote, qui les nomme Linné n'utilise le terme de « méduse » que pour un seul genre, classé parmi les vers, dans lequel il range les dix-huit espèces connues à l'époque. Merci.J'ai appris que chaque créature sur terre ou dans la mer a un rôle, c'est quoi le rôle de la méduse ?Qu'adviendra-t-il des méduses lorsque tous les glaciers fondent, et que les courants marins changent ?

Cette découverte, faite par le Français Peyssonel en 1723, a quelque peu bousculé la communauté scientifique de l'époque, notamment l'Académie des sciences, qui ne l'a d'ailleurs pas reconnue ; et c'est à l'Anglais Ellis qu'elle a été le plus souvent attribuée.Les études portant sur les méduses et leur physiologie sont très récentes, et ce n'est qu'au milieu du Il peut paraître surprenant que des animaux sans squelette comme les méduses aient laissé des empreintes identifiables dans les sols géologiques des temps anciens.Pour comprendre aisément le phénomène de fossilisation des méduses, il suffit d'observer des Si la Méduse de la légende terrorisait les anciens, car elle pétrifiait (au sens propre) tout humain qui croisait son regard, les méduses qui peuplent les rivages restent un objet de crainte. Elles figurent toutefois dans le roman La crainte du contact des tentacules les fait redouter.

Car, s'il ne possède pas d'organes hautement différenciés, il apporte beaucoup de réponses sur le fonctionnement du corps. Il reste ainsi en état de « dormance ».