Après un mois de mars conforme à la saison, avril et mai ont été particulièrement doux, se classant parmi les mois d'avril et mai les plus chauds depuis 1900. L'hiver 2020 avait déjà été le plus doux en France depuis le début des mesures. Il a brillé 187 heures à Calais (Pas-de-Calais), 188 heures à Lorient (Morbihan), 192 heures à Dijon (Côte-d'Or) et 200 heures à Colmar (68) mais seulement 134 heures à Saint-Girons (Ariège), 139 heures à Tarbes (Hautes-Pyrénées), 168 heures à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et 171 heures à Corte (Haute-Corse). Les températures ont été très contrastées durant le mois. La température moyenne de 13,3 °C sur la France et sur la saison a été supérieure à la normale de 1,7 °C. mercredi, 26 février 2020 à 05:53 - Le printemps sera plus doux cette année au Québec. Il a été excédentaire de 20 à 40 % de la Bretagne à Auvergne - Rhône-Alpes et de plus de 40 % de la Normandie à la Bourgogne - Franche-Comté. Seuls le nord de l'Aquitaine et le Languedoc-Roussillon ont conservé des sols humides suite aux épisodes pluvieux très abondants sur ces régions mi-avril et mi-mai. La température moyenne de 16,5 °C sur la France et sur le mois a été 1,5 °C au-dessus de la normale*, classant mai 2020 au 5 La pluviométrie a été très contrastée. Le soleil a brillé jusqu'à 809 heures au Touquet (Pas-de-Calais), ville la plus ensoleillée de France durant ce printemps et seulement 517 heures à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ou 692 heures à Nice (Alpes-Maritimes). L'excédent a dépassé 20 % excepté sur le Sud-Est et la Corse où il a été plus conforme à la saison. En moyenne sur la France, lapluviométrie a été déficitaire de près de 10 %. En revanche, suite à des épisodes pluvieux intenses, les cumuls ont atteint une fois et demie à deux fois et demie la normale localement dans l'Indre et plus généralement sur la Gironde, les Landes, l'Aude, le Tarn, l'Hérault et la région PACA.Les cumuls de pluie ont par endroitsatteint 100 à 150 mm en 3 jours sur ces régions durant l'épisode pluvio-orageux du 9 au 11 mai L'ensoleillement, généreux sur l'ensemble du pays, a été exceptionnel d'un grand quart nord-ouest aux frontières belge et luxembourgeoise où de nombreux records mensuels ont été enregistrés. Des records saisonniers ont été battus, notamment sur la Bretagne ainsi que près des frontières du Nord et du Nord-Est. Du nord de la Nouvelle-Aquitaine à la vallée du Rhône et de la Bourgogne à l'Alsace, le déficit a souvent dépassé 25 %. Les températures ont été supérieures aux valeurs de saison la quasi-totalité du mois avec deux pics de douceur du 7 au 12 et du 16 au 18. Très humides début mars, les sols superficiels se sont ensuite asséchés sur la majeure partie du pays. L'ensoleillement a été excédentaire sur la majeure partie du pays. Des personnes profitent du soleil dans un parc de Lille, le 24 août 2016 Les conditions anticycloniques qui ont perduré sur le nord de la France durant la majeure partie du printemps ont favorisé un ensoleillement exceptionnel comparable à celui du printemps 2011. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été excédentaire de 10 %. Généralement supérieures aux valeurs de saison jusqu'au 23 avec deux pics de douceur les 11 et 12 puis du 17 au 20, elles ont chuté brutalement en fin de mois avec une fraîcheur marquée les 25 et 26 puis les 29 et 30. Après une fin d'hiver tempétueuse, le printemps a débuté avec un temps très agité. Dans la continuité du mois d'avril, la douceur a persisté la majeure partie du mois. Sous l'influence d'une dépression située sur la Corogne le samedi 9 mai, puis d'une dépression près des Pyrénées, des pluies abondantes ont affecté le sud-ouest de la France pendant 3 jours. Signaler le commentaire suivant comme abusif Les précipitations ont été particulièrement intenses le 21, avec localement 100 à 120 mm en 24 heures sur les Pyrénées-Orientales où on a relevé en 3 jours : Sur l'est de la Corse, les cumuls en quatre jours ont atteint 50 à 150 mm, voire ponctuellement plus de 200 mm. En revanche, dans un flux de sud à sud-ouest dominant, des perturbations très actives ont concerné les régions méridionales et la façade atlantique. Sur le reste du pays, les passages perturbés ont été généralement moins fréquents que la normale mais se sont accompagnés de pluies parfois intenses et abondantes, notamment du 9 au 11 sur l'Aquitaine, l'Occitanie, la région Provence - Alpes - Côte d'Azur ainsi que de la Vendée à l'Île-de-France et au Nord-Est. Ce printemps, les sols superficiels ont été très secs par endroits sur la Normandie et les Hauts-de-France et le plus souvent très secs à extrêmement secs du Grand Est à Auvergne - Rhône-Alpes ainsi que sur l'ouest de la Corse. Météo-France est présent en Antarctique depuis les premières expéditions polaires.