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Les ruminants sont seuls capables de les utiliser grâce à leur physiologie digestive particulière. Cet encombrement, qui détermine l'ingestibilité, est donc sous la dépendance directe de la vitesse de digestion du fourrage (régulation physique de l'appétit chez le ruminant, BLAXTER et al., 1961; BALCH et CAMPLING, 1962). Les ruminants sont donc moins tributaires de la qualité des matières azotées alimentaires que les monogastriques car ils peuvent transformer des formes azotées simples comme l'urée en protéines microbiennes de haute valeur nutritionnelle. L'ensemble des résultats de recherche dans ce domaine permet de dire qu'en moyenne,
En attendant d'en savoir plus, si la ration n'est constituée que de paille, on se prémunira de tout risque de carence,
Elles sont partiellement dégradées dans des proportions variables selon plusieurs facteurs, en particulier leur solubilité (INRA, 1988). Distribués seuls à l'animal, ils ne permettent généralement pas de couvrir ses besoins d'entretien. Elles possèdent un système digestif particulier avec quatre estomacs : la panse appelée aussi rumen Les aliments passent d’abord par la bouche et l’œsophage pour se rendre dans le premier estomac : le rumen. Elle permet de transformer les aliments en petites molécules absorbables par les cellules du tube digestif et utilisables par l’organisme. Or la lignine empêche la colonisation microbienne des fibres et, par là, l'action de dégradation des enzymes cellulolytiques.
m. œsophage, v. rumen ou panse, n. réticulum ou réseau, b. omasum ou feuillet, l. abomasum ou caillette, t. début des intestins. Il est donc indispensable qu'en plus de l'énergie apportée par la fermentation des parois, les microbes puissent trouver l'azote nécessaire à la synthèse de leurs protéines. La vache et plus généralement les ruminants ont un système digestif composé d’un estomac (caillette) et de trois pré-estomacs (panse, bonnet, feuillet). En raison de leur physiologie particulière entraînant une lignification très précoce, les fourrages tropicaux sont généralement de moins bonne qualité que les fourrages tempérés (Les pailles et tiges de céréales (riz, blé, maïs, sorgho, mil,...) ou de graminées annuelles et pérennes (Ces fourrages pauvres présentent trois inconvénients majeurs sur le plan nutritionnel:
Selon MAENG et ai (1976), 82% des bactéries du rumen peuvent se développer uniquement avec l'ammoniac comme source d'azote. On verra plus loin au chap.
une élimination continue des produits terminaux de la digestion microbienne, ... 80 g/j pour des génisses de un an et 180 g/j pour des vaches de 600 kg) Vitamines: A, D 3, E, en particulier apport de vitamine A, . Ces PDIM jouent un rôle très important dans la couverture des besoins azotés des ruminants, surtout quand ces derniers reçoivent des rations à base de fourrages pauvres. Dès que les aliments sont réduits en bouillie ils passent dans l’estomac suivant : le réseau. La vache les régurgite et les mastique plusieurs fois pour en réduire la taille, c’est la rumination*. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Ils servent à l’entretien des fonctions vitales de la vache (croissance, entretien, besoins énergétiques…) et à la production de lait. Les vaches sont des ruminants. « À chacun son métier, et les vaches seront bien gardéesCe proverbe populaire tire son origine de la morale d'une fable du Cette expression est, peut-être, une déformation de « Parler français comme un Basque espagnol ». On y trouve:
Les acides gras volatils, issus de la fermentation ruminale, sont absorbés dans le sang surtout à travers la paroi du rumen. Comme les grands principes de la complémentation resteront sensiblement les mêmes pour les fourrages en l'état et les fourrages traités, nous nous proposons d'examiner d'abord les traitements et ensuite la complémentation.