d'Atlanta, touche désormais plusieurs zones géographiques comme En France, en parallèle, l'équipe du Docteur Montagnier, à l'Institut Pasteur, met en place une équipe de recherche du vecteur de la maladie. Le procès du sang contaminé. de Contexte historique de la transfusion sanguine avant la crise1921 : naissance de la transfusion sanguine française1980 : état de la structure de la transfusion sanguine1984 : premières alarmes internationales et mesures disparates françaises1985 : accélération de la contamination, luttes de pouvoir au sein du CNTS et difficile prise de conscience politique1986 : premières fissures et prise d'indépendance du CNTS1987 : applications des mesures sanitaires et multiplication des décès des personnes transfusées1988 : rébellion des hémophiles et recours à la justice1989 : tractations pour l'indemnisation des victimes1990 : multiplication des plaintes et échec de l'auto suffisance1991 : révélations de la presse et le scandale médical, financier et politique1992-2003 : procédure judiciaire et combat des associations des victimes1992 : procès en correctionnel : administration et CNTS sanctionnés1993 : procès en appel, confirmation des sanctions et faute de l'État2001 : application de la loi sur la présomption d'innocence2002 : jugement de cour d'Appel de Paris et pourvoi en cassation2003 : confirmation de l'arrêt des procédures au niveau des instances judiciairesAu niveau de la politique d'approvisionnement de la France en produits chauffésPolitiques : faillite de l'État protecteur et la mise en cause durables des politiques ?Évolution de la constitution : la Cour de Justice de la RépubliqueJuridiques : action limitée mais déterminante de la justice ?Évolution de la jurisprudence de la justice administrative et du Conseil d'ÉtatAu civil et au pénal : justice à la croisée des cheminsRéglementaires : mue forcée de la Transfusion Sanguine avec l'intégration de la concurrence, mais dont l'avenir reste incertainSociétales : rupture toujours présente de nos jours ?Aspects de communication dans l'affaire du sang contaminéContexte historique de la transfusion sanguine avant la crise1921 : naissance de la transfusion sanguine française1980 : état de la structure de la transfusion sanguine« l'efficacité des nouvelles préparations commerciales de facteur VIII traités par la chaleur dans la réduction de l'incidence des troubles associés au Sida demande au préalable une évaluation rigoureuse »« Bien que la preuve formelle de sa responsabilité dans le Sida ne puisse être encore apportée, ce virus doit être considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme »« la révision des tests de contrôle à appliquer aux dérivés sanguins en tenant compte du risque de Sida »1984 : premières alarmes internationales et mesures disparates françaises1985 : accélération de la contamination, luttes de pouvoir au sein du CNTS et difficile prise de conscience politique« il convient donc dans l'immédiat de l'appliquer strictement »« Nous disposons de tests permettant d'effectuer le dépistage. Ni l'avocat général ni le procureur général de la République n'ont voulu traîner. Elle souhaite cependant voir être établi une collaboration entre centres de transfusion pour mutualiser les ressources et répondre aux demandes de manière régulière et afin d'éviter d'avoir à statuer dans l'urgence et la précipitationFin 1990, 400 recours devant les tribunaux administratifs contre l'action de l'État ont été déposés. Et Georgina Dufoix semblait ailleurs, comme à l'habitude.Il est 12 h 15. Le 29 Mai 1986, sur la chaine TF1, est diffusé sur l'émission Infovision, des interviews d'hémophiles critiquant le fonctionnement des centres français de la transfusion sanguine à la fois sur leur monopole et sur la qualité des produits français. En revanche, la justice, elle, montre que celles-ci ne sont pas valables et tous les membres sont alors relaxés. Ils ignorent notamment à cette date si la présence des anticorps est une preuve de la défense de l'organisme contre le virus et protège contre une évolution de la maladie ou si les personnes séropositives sont contagieuses. Le professeur Maurice Chassaigne du C.T.S. Il est laors nécessaire de prouver que la faute est caractérisée, c'est-à-dire particulièrement grave, et que l'auteur ne pouvait ignorer qu'il exposait autrui à un risque d'une particulière gravité au moment des faits. Le 7 mars 1985, Jean-Baptiste Brunet de la D.G.S., lors de la réunion de la Commission Consultative de la Transfusion Sanguine, pose la question du dépistage systématique des donneurs. - Deux caractéristiques : - Cet arrêt ne me fait oublier aucune des personnes qui ont tant souffert dans ce drame. En conséquence aussi vite que possible, Travenol-Hyland va convertir toute sa production pour ne plus offrir que des facteurs antihémophiles traités par la chaleur. Le dépistage systématique des tests est mis en place en février 1987. soit 16 millions sur un total de 34 millions d'unités de facteur VIII jusqu'en septembre 1985.

Le scandale jette une ombre intégrale et durable sur le système de transfusion sanguine français dans son ensemble et traduit la faillite de ses principes érigés en dogme, de sa structure hiérarchique fonctionnant sans remise en cause et de ses modes de production et d'organisation qui se révèle être, finalement, deux fois plus cher que les modèles des firmes étrangères malgré le système du bénévolatAu sein même du domaine de la transfusion sanguine, une fracture s'est produite : les médecins se rendant compte que leurs responsables et homologues au sein du CNTS avaient menti et camouflé des informations essentielles sur la réalité de la contamination les faisant évoluer au sein d'un environnement décisionnel altéré. Elle a affaibli durablement la confiance placée par la société dans des groupes institutionnels auparavant célébrés et respectés comme celui des médecins et celui sacralisé jusqu'alors de la transfusion sanguineElle a contribué à l'irruption dans la sphère médicale à la fois du politique mais également des associations de patients dans la prise de décision.