Mais où s'arrêterait alors la liberté d'expression censée être garantie par ces réseaux ? De manière générale, ces plateformes sociales devraient donc avoir une priorité selon le chercheur : la modération. Ce service comprend des matériels soumis à la protection des droits d'auteur.
Depuis le début de la crise du coronavirus, des milliers de posts propageant de fausses rumeurs ont envahi les réseaux sociaux.
Pour exercer vos droits, consultez notre Istanbul (AFP) - In Turkey, sprinkling hands with cologne has long been a ritual for a visit to the barber, a meal at a restaurant or even a trip on the bus. "Nous sommes en contact avec des personnes influentes, par l'intermédiaire d'Instagram et Messenger Stories pour permettre aux gens de montrer leur soutien aux personnes touchées par le coronavirus", confie l'OMS. "C'est toujours la même question : 'Si on modère trop, où faut-il placer le curseur ?' It is seen as a symbol of hospitality, as well as an aid to hygiene, in a country that sets great store by both.
Fulya OZERKAN, AFP • March 23, 2020.
La firme "C'est le minimum", estime Tristan Mendès France.
Ce sont des thèmes qui sont propices à la propagation de ces fausses informations".
Allemagne : l’épidémie de coronavirus accroit la demande à l’eau de Cologne turque//cdn.trt.net.tr/images/xlarge/rectangle/a13c/411a/cc8c/5e7212546b149.jpg?time=1598061280/francais/europe/2020/03/18/allemagne-l-epidemie-de-coronavirus-accroit-la-demande-a-l-eau-de-cologne-turque-1380697 Turks fight coronavirus with secret weapon: eau de cologne. Depuis le début de l'épidémie, plus de 900 patients ont succombé à la maladie, et 40 000 personnes ont été contaminées selon un dernier bilan diffusé ce lundi. "Rien qu'aux États-Unis, on estime qu'environ deux tiers de la population accède à l'information principalement via les réseaux sociaux. (capture d'écran)Une fonctionnalité également développée par Twitter France : si l'utilisateur cherche le hashtag "#coronavirus" sur la plateforme, il accédera "d'abord à des informations crédibles des autorités", assure l'entreprise à L'Express. Site internet officiel de l’Etablissement de la Radio et Télévision de Turquie. Une forte demande est observée en Allemagne à l’eau de Cologne turque utilisée comme désinfectant pour se protéger de l’épidémie de coronavirus (covid-19).Le patron d’une entreprise de production de produits cosmétiques à Mörfelden-Walldorf près de Francfort, Bulent Emekci a fait des déclarations à l’Agence Anadolu.Emekci rapporte qu’après l’apparition du virus, la demande à l’eau de Cologne a explosé et son entreprise a des difficultés à répondre à la demande.
De son côté, Twitter indiquait le 31 janvier que "plus de 15 millions de tweets" sur la maladie avaient été diffusés "au cours des quatre dernières semaines". Un petit encart apparaît en effet sur la page d'accueil du site, renvoyant directement sur Sur Twitter, si un utilisateur tape la recherche "coronavirus", un petit encart lui propose de consulter directement le site du gouvernement. Enfin, lorsqu'un internaute recherche le mot "coronavirus" sur Facebook ou Instagram, un message d'information s'affiche, renvoyant directement vers le site de l'OMS. Une alerte Google SOS a par exemple été mise en place pour que les internautes tombent en priorité sur le site de l'Organisation lorsqu'ils accèdent aux résultats de leurs recherches. "Cela devrait être la première source d'investissement de la part de ces entreprises. Des discussions doivent désormais s'enclencher sur ces questions", affirme-t-il.
Mais pour toucher le public le plus large possible, l'OMS compte surtout sur la coopération des principaux réseaux sociaux.
Alors qu’un second Français est décédé du coronavirus SARS-CoV-2 dans l’Oise, l’inquiétude tend à s’exacerber. Il ne faut pas que ce soit un point mis de côté, cela devrait être central dans leurs activités", insiste Tristan Mendès France. Si la publication a été vérifiée et jugée par la plateforme comme étant fausse, un message d'alerte s'affichera également sur l'écran de l'utilisateur qui tente de la partager, afin que ce dernier en soit informé. Comme rappelé Dans le cas où ces fausses nouvelles ne mettent pas directement en danger la santé des consommateurs, l'entreprise affirme qu'elles ne seront pas supprimées, mais verront leur visibilité très fortement réduite, via l'algorithme utilisé par Facebook. Sur Facebook, si un utilisateur tape la recherche "coronavirus", un petit encart lui propose de consulter directement le site de l'OMS. "Pour les requêtes portant sur des sujets tels que les informations sur la santé, qui sont particulièrement sensibles et peuvent faire l'objet de fausses informations, nous avons mis en place des systèmes permettant de classer par ordre de priorité les résultats provenant de sources faisant autorité", précise Google France.
Alors comment faire la différence entre les vraies informations et les fausses rumeurs qui se multiplient sur les réseaux sociaux ?