L’AFFMIC, l’Association française des Foyers mixtes interconfessionnels chrétiens, propose à chacun (jeunes couples souhaitant faire baptiser leur enfant, prêtres et pasteurs souhaitant plus d’informations) quelques pistes de réflexion. 1 - Vivre en couple mixte. Mais bonne nouvelle, des solutions existent en pratique pour trouver un terrain d'entente. « C’est en découvrant les différences de l’autre que l’on réalise sa propre richesse. Je trouve très bien articulées les thèses et antithèses du pasteur Jean-Baptiste Lipp. Ce couple est réalisé en résine avec un voile en tulle blanc pour la mariée. Sinon, il y a de grandes chances que l'une des deux parties soit oubliée. où et comment baptiser? »Une cérémonie de mariage « entre un catholique et un protestant, ça, c’est facile ! La reconnaissance mutuelle du baptême. « Il ne faut pas que l’Église protestante se raidisse non plus ! Un inventaire et un argumentaire de deux pages! L’œcuménisme est une chose trop sérieuse, institutionnelle et théologique pour le laisser prendre en charge par de simples laïcs. Le père se campe sur le fait que ce n'est pas le beau-fils qu'il attendait. Une compréhension différente de la place de Marie, sujet sur lequel Éric Lombard, protestant marié à une catholique, a évolué. C’est comme une croix faite sur un idéal. On peut se demander si : - L’enfant sera baptisé, circoncis (Brit-Mila) ? » En effet, c’est en côtoyant sa femme protestante que Jean-Christophe a sauté le pas et demander le baptême dans sa propre Église romaine, à l’âge de 27 ans. Pour des raisons pratiques, ayant de plus en plus de travail sur le terrain et de moins en moins de forces pour l’accomplir, les Eglises n’ont plus de temps à perdre en déléguant des prêtres et des pasteurs dans le suivi de gens qui voudraient cultiver une quelconque double appartenance ou explorer des voies non prévues. Et voici qu’en fin d’année 2016, Jean-Baptiste Lipp nous fait savoir que l’Association de Familles Interconfessionnelles dont il est co-fondateur et aumônier protestant envisage sa disparition. » Voilà la grande majorité des unions qu’elle célèbre. Pourquoi ne pas reconnaître pleinement une «mission commune» par les foyers interconfessionnels, considérés, sans gêne ni honte, comme capables d’aller et venir d’une Eglise à l’autre, avec la liberté prophétique des brebis du bon Berger (Jean 10, 9)?L’idée selon laquelle une famille pourrait être bi-confessionnelle est fallacieuse!
Par contre, le couple n’a pas trouvé de prêtre pour cocélébrer son mariage au temple. », s’exclame Agnès Lefranc, pasteure de l’ÉPUdF à Orléans, mariée à un catholique.

D’ailleurs, cocélébration et hospitalité eucharistique ne sont pas toujours acceptées par les prêtres. Autre nécessité : s’assurer que vous partagez certaines valeurs “ universelles “, et que vous voulez les transmettre. Une fois résolues les éventuelles difficultés d’adaptation, les “ négociations “ et compromis pour la vie quotidienne du couple, l’arrivée d’un enfant entraîne de nouvelles discussions pour déterminer dans quelle religion ou tradition il/elle va être élevé(e). Au fur et à mesure qu'il/elle grandira, des questions surgiront auxquelles il faudra se préparer à répondre.

Concrètement, le mieux est de déterminer rapidement, avant la naissance, dans quelle(s) religion(s) l’enfant va être élevé, car il y a des étapes à prévoir. Pas davantage de l’adaptation du Droit canon en Suisse! Enfin, au-delà de la religion, on sait que l’un des parents peut transmettre plus ou moins de manière inconsciente certaines informations et valeurs, auxquelles il/elle est attaché(e). S’il y a eu un mariage religieux, cette discussion a forcément déjà eu lieu pendant la période de fiançailles (en pratique souvent pendant la préparation au mariage) pour déterminer selon quel(s) rite(s) le mariage est célébré. Dans le Canton de Vaud, les deux Eglises ont développé une confiance mutuelle telle, qu’elles admettent des missions communes dans certains secteurs (aumôneries, etc…). »Tant que les bébés étaient baptisés, sa belle-famille n’a pas fait de difficulté à ce que ce soit dans l’Église réformée… Quant aux enfants, aujourd’hui âgés de 14, 18 et 20 ans, « ils sont “chrétiens”, l’identité confessionnelle n’est pas importante pour eux ».Éric Lombard est responsable de l’association française des foyers mixtes interconfessionnels (AFFMIC), qui regroupe aujourd’hui 200 familles et 250 prêtres et pasteurs.

Figurine mariage couple mixte romantique au meilleur prix chez Dragée d'Amour. ».Et ce qui sépare encore ? Les lois des Eglises, tout comme celles de la nature, démontrent bien que l’identité chrétienne doit être assumée dans le choix d’une seule confession. Atalahalta, 2016), pour qu’ils découvrent que « derrière l’amour, il y a une expérience spirituelle ». La façon d'élever un enfant diverge forcément. « C’est en découvrant les différences de l’autre que l’on réalise sa propre richesse. Elle est hébergée par cath.ch, le portail catholique suisse. Un couple mixte a tout intérêt à anticiper les questionnements, et à y répondre ensemble dès la conception de l'enfant " … En cas de mixité, le défi est souvent de taille. Le Comité de l’Association des Familles Interconfessionnelles de Suisse a franchement l’impression de «pédaler dans le yoghourt», après quatre années d’existence. Dès la naissance, la question du baptême ou de la circoncision se pose. " Retraite du Comité au Monastère œcuménique de Bose. Ou tout simplement tu as la foi et peut importe la religion? C'est un fait, le nombre des mariages mixtes ne fait qu’augmenter depuis les années 1950. Pourquoi ne pas officialiser une sorte de «mission commune» pour les foyers mixtes?
« L’enjeu aujourd’hui n’est pas l’œcuménisme, mais l’accueil de ceux qui sont en recherche, athées ou agnostiques, qui veulent inscrire leur couple dans une forme de transcendance.