Skip to content
C'est de la mauvaise science. L’association a également mis en ligne une Cyril Ernst, chargé de campagne à Peta, espère ainsi que ces initiatives vont être salutaires pour le Téléthon, à la fois pour rendre ses recherches plus éthiques, mais également pour que sa communication auprès du public soit plus transparente, car peu de donateurs sont au courant de l’existence de recherches sur des animaux financées par le Téléthon. Sophie Chaudey est journaliste de presse écrite. Pour mentionner uniquement quelques exemples, des milliers de souris ont été empoisonnées à mort dans le cadre de tests pour le Botox, des rats ont été enivrés de force dans le but d’essayer de développer un « remède contre la gueule de bois », des animaux ont été contraints de fumer par des fabricants de tabac et des pilules pour la perte de poids ont été administrées à des souris. D’autant que «la dystrophie musculaire chez le chien n'est pas analogue à celle qui touche l'humain», souligne l’association.Pour mener à bien la recherche contre la DM chez l’homme, Peta met l’accent sur des «méthodes modernes», c’est-à-dire ne nécessitant pas l’utilisation d’animaux comme l’usage de cellules souches issues de patients malades pour «développer des remèdes ciblés».Avec la publication de cette vidéo, Peta espère mobiliser l’attention des médias et du grand public sur cette question de la souffrance animale en laboratoire. Pour dénoncer la cruauté de l’expérimentation animale, l’association Peta, dédiée à établir et protéger les droits de tous les animaux, a mené une opération virtuelle dans plusieurs grandes villes dans le monde. Les expérimentations animales ne sont pas seulement indéfendables sur le plan moral : elles présentent aussi des failles sur le plan scientifique. C’est tout simplement faux. Il s’agit d’une situation de deux poids deux mesures absurde puisque les animaux souffrent autant lorsqu’ils sont maltraités dans un laboratoire que dans la cave d’un particulier. En effet, on ne peut pas affirmer que d’une part, les animaux nous sont si semblables que les résultats des tests que l’on pratique sur eux sont pertinents pour les humains, mais d’autre part, avancer qu’ils sont si différents de nous que nous pouvons leur faire tout ce que nous voulons, peu importe à quel point c’est douloureux ou inutile.Si l’expérimentation sur une personne présentant une déficience intellectuelle pouvait bénéficier à 1000 enfants, le ferions-nous ? Après des études à Paris au CFPJ, elle a travaillé pour différentes rédactions aussi bien de presse professionnelle que grand public. Ce 24 avril, c’est la journée mondiale des animaux dans les laboratoires. Pourtant, alors que le public critique ouvertement l’expérimentation animale, de nombreux responsables politiques et de nombreuses institutions scientifiques ne parviennent toujours pas à aller de l’avant et adopter les technologies de pointe et non animales qui pourraient sauver d’innombrables vies humaines et animales.Selon les chiffres du gouvernement, environ 2,2 millions d’animaux sont utilisés chaque année en France dans le cadre d’expériences.Les souris et les rats sont les animaux les plus utilisés pour les tests en France, mais on compte aussi des hamsters, lapins, chats, chiens, singes, volailles, poissons et chevaux parmi les victimes. Bien sûr que non. Désormais, alors que nous avons à juste titre proscrit ces atrocités nous n’avons pas encore réussi à appliquer la même logique pour les animaux intelligents et sensibles qui se morfondent dans des cages de laboratoire.Les expérimentations animales ne sont pas seulement indéfendables sur le plan moral : elles présentent aussi des failles sur le plan scientifique.Ceux qui expérimentent sur animaux utilisent souvent des arguments émotionnels pour tenter de suggérer que leurs méthodes archaïques représentent la seule façon d’aider à guérir les maladies. A la veille du lancement de la campagne 2016 de l’AFM-Téléthon, Principalement des chiens beagles et golden retrievers, les animaux de ce laboratoire financé par le Téléthon sont atteints de dystrophie musculaire (DM), une maladie douloureuse qui les rend handicapés, parfois lourdement, et nécessiterait des soins adaptés.Dans la vidéo d’Animal Testing, on peut notamment voir des chiens peinant à déglutir et recouverts de bave ou de vomi «car les muscles de l’œsophage ou ceux de la mâchoire ne fonctionnent plus bien» explique Peta dans son communiqué.Dans sa lettre ouverte adressée à Laurence Tiennot-Herment, la présidente de l’AFM-Téléthon, Peta souligne la cruauté, mais également l’inefficacité de ces expériences animales: «le niveau de souffrance et de détresse infligé aux chiens de l'École nationale vétérinaire d'Alfort est tel que l'on se demande pourquoi ces expériences se poursuivent, alors même qu'elles n'ont que très peu contribué au développement d'un traitement clinique», peut-on lire. Tous les ans, des centaines de milliers d’animaux en France subissent des expériences douloureuses et effrayantes de la part des expérimentateurs, des tests qui sont indéfendables, tant sur le plan moral que scientifique, et qui, à bien des égards, ralentissent le progrès médical.