Les Pays-Bas ont estimé les coûts administratifs et les coûts de production pour le secteur à 2,7 millions d’euros par an, ce chiffre ne tenant pas compte de la perte de revenus liée à la réduction des densités d’élevage nécessaire pour se conformer à la directive. Voilà à quoi ressemblent la plupart des fermes professionnelles qui se sont développées depuis les années 70.Ces chiffres montrent que sur plus d’un milliard d’animaux tués chaque année en France, au moins 850 millions, soit environ 8 animaux sur 10, sont confinés dans des élevages intensifs, sans accès à l’extérieur en 2018. S’il existe un règlement européen en la matière, le rapport de l’office vétérinaire européen dresse un état des lieux mitigé de la situation en France Une directive européenne tente de limiter les souffrances inévitables de la mise à mort des animaux. De par cette croissance très rapide, leur poids excède largement ce que leurs pattes peuvent supporter. Le cannibalisme, trouble du comportement extrême, est devenu courant dans ces bâtiments d’engraissement. »Cependant, cette comparaison peut paraître extrême voir absurde pour de nombreuses personnes.Plus d’un million de truies souffrent de leurs conditions d’élevage en France. La section de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation, présidée par M. Etienne Gangneron, a désigné Mmes Anne Garreta et MarieNoëlle Orain - comme rapporteur es. Elle est ainsi pratiquée dans de nombreux pays dont la France.Le rognage des dents est également pratiqué afin, comme précédemment, d’éviter le cannibalisme et les combats. L’auteur Isaac Bashevis Singer va même jusqu’à comparer les abattoirs aux camps de concentration : « Pour ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les animaux, la vie est un éternel Treblinka. Quant aux volailles, elles peuvent être étourdies et tuées dans leurs caisses de transport. De plus, le noir incite au conflit, ils ne peuvent pas courir ni creuser le sol. En 2004, l’EFSA a émis un rapport et un avis sur les conditions d’abattage. « La chasse est le moyen le plus sûr pour supprimer les sentiments des hommes envers les créatures qui les entourent. Si la ferme des 1 000 vaches ou des 1 000 veaux sont les plus connues, il y a en France des exemples de centres d’engraissement de 1 000, 2 000 taurillons Les œufs de poules, de canes ou de dindes, éclosent par milliers dans des armoires à incubation, donnant naissance à de jeunes oiseaux qui cherchent en vain un contact maternel.La plupart des animaux sont élevés par lots - tous les animaux d’un lot ont le même âge : naissance, sevrage, engraissement, transport et abattage sont ainsi planifiés et synchronisés.Les souches d’animaux sélectionnées favorisent la prolificité ou la capacité d’engraissement. Cette perte de conscience est réversible et l’animal doit être égorgé immédiatement après avoir été étourdi, quelle que soit l’espèce concernée, l’intervalle de temps entre l’étourdissement et le coup fatal ne doit pas dépasser 15 secondes lorsqu’un dispositif d’étourdissement électrique au niveau de la tête seule est utilisé. Ils sont donc tués peu de temps après leur éclosion, par divers moyens, notamment par gazage (souvent au CO2) ou par destruction mécanique instantanée, ce qui signifie qu’ils sont hachés.L’élevage intensif en bâtiment n’est pas la seule pratique. Nombre d’entre eux en meurent. » – Jeremy BenthamIl est difficile d’imaginer quelles sont réellement les conditions de vie difficiles de ces animaux entre cannibalisme, interventions chirurgicales telles que la castration ou imputation de la queue sans anesthésie, incapacité d’effectuer des activités naturelles propres à chaque espèce etc. En Grande-Bretagne, la castration n’est pas interdite mais la majorité des éleveurs ont choisi de ne pas castrer les porcelets. Aux Etats-Unis, on consomme autant de poulets en un jour qu’on en consommait en un an en 1930. Aussi, au moment du passage par le bain d’eau, certaines volailles peuvent relever la tête au-dessus de la surface.

conditions d’élevage, de transport et de bienêtre animal-. S’il existe un règlement européen sur ce sujet, le rapport de l’office vétérinaire européen dresse un état des lieux mitigé de la situation en FranceEn général, l’abattage de l’animal comporte deux phases. » – En France, on estime à 740 millions le nombre de poulets, plus de 80% dans des élevages intensifs afin de satisfaire une demande croissante de poulets à bas prix. Elles sont encagées dans des stalles de contention faites de tubes d’acier.L’impossibilité pour la truie de se déplacer entraîne de graves conséquences physiologiques. Le stress engendré par les mauvaises conditions de vie des truies se manifeste par les stéréotypies qui les conduisent à mâchonner les barreaux, par exemple. Alors on les tire par les pattes et les encourage du genou. Les petits auxquels elles donnent naissance leur sont rapidement enlevés. C’est un guide pour les agents vétérinaires. Deux électrodes sont alors placées de part et d’autre de la tête de l’animal qui vont délivrer un courant électrique, ce qui va immédiatement provoquer la perte de conscience de l’animal. Ce courant est parfois assez fort pour provoquer un arrêt cardiaque. http://www.leporc.com/systemes-elevage-porcs-cochons.phphttp://itavi.asso.fr/economie/etudes/etude_cunicole2006.pdfAnimal welfare – transport, Food and Veterinary Office En premier, l’étourdissement, afin de rendre l’animal inconscient, puis l’égorgement, ou dans le cas des porcs ainsi que des bovins dans un certain nombre d’abattoirs, le sectionnement des vaisseaux sanguins du poitrail pour que les animaux soient saignés à mort.