Al Barid Bank, qui a hérité de l’activité des services financiers du Groupe Barid Al-Maghrib dont les comptes postaux (à savoir les comptes d’épargne des catégories à faible revenu de la population marocaine) permettent à la banque de détenir 17,5% de parts de marché en termes de dépôts, se classant à la troisième position après Attijariwafa bank et la Banque Populaire.
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■لن يتم نشر البريد الإلكتروني . Quel cadre juridique régit la question de la concurrence ? Il apparait donc que le modèle adopté à ce jour par le législateur et l’autorité de tutelle de la microfinance au Maroc, qui consiste à ne permettre aux IMF de fournir des services d’épargne que via le statut d’intermédiaire en opérations bancaires, ne permet pas d’atteindre l’objectif d’un alignement avec les benchmarks internationaux en termes d’optimisation de la structure et du volume de financement …
; Centre de Droit des Affaires (Rennes).
Découvrez le droit de la concurrence et investissement au Maroc. Celles-ci pourront alors s’engager dans des stratégies de mobilisation de l’épargne, qui devront s’appuyer notamment sur une multitude de canaux dont le téléphone mobile et d’autres outils digitaux. Considérant l’investissement comme un facteur déterminant pour assurer une croissance économique durable et soutenue, le Maroc s’est engagé dans une libéralisation de son économie en assouplissant les procédures, en offrant une meilleure protection aux opérateurs privés en adoptant de nouvelles lois visant l’amélioration des conditions d'investissement. Aix-en-Provence : Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes, 1977 (OCoLC)569582547: Material Type: Government publication, National government publication: Document Type: Book: All Authors / Contributors: Jean Lamodière . Des recherches de la Banque mondiale montrent que le rythme des réformes s’accélère et que leur impact se renforce lorsqu’un pays se dote d’une stratégie nationale pour l’inclusion financière, ce qui est le cas pour le Maroc.Ces efforts ont porté aussi bien sur l’aspect légal et réglementaire à travers l’encadrement du microcrédit par des lois élaborées par le ministère des Finances, puis par des circulaires émises par la Banque centrale, qu’institutionnel et technique avec le renforcement des services et des prérogatives de la Caisse centrale de garantie au profit des très petites et moyennes entreprises (TPME).Les principales banques à capitaux majoritairement marocains se sont toutes engagées au cours des quinze dernières années dans d’ambitieuses stratégies de bancarisation. Tous ces facteurs contribuent à le sortir de la trappe de la pauvreté et de l’exclusion, et à améliorer globalement son niveau de vie.En outre, l’accès à un compte d’opérations courantes (compte courant) constitue la première étape vers une inclusion financière entière, en ouvrant la voie au dépôt d’argent, mais aussi à l’envoi et à la réception de paiements. Ces services devraient renforcer l’inclusion financière dans un horizon relativement court, notamment grâce à des agréments d’intermédiaire en opérations bancaires (IOB), avec des dépôts plafonnés à 20.000 dirhams par client, une ouverture de compte auprès d’un IOB donnant en plus droit à une carte de paiement et à des codes pour le paiement mobile.Des initiatives importantes des pouvoirs publics ont par ailleurs renforcé le dispositif favorisant l’inclusion financière au cours des deux dernières années au Maroc (projet de loi sur le Crowdfunding, Observatoire des PME, Fonds Innov Invest, etc.
-- La finance islamique est un secteur à fort potentiel, il ne connaît pas de crise, et sa croissance augmente à deux chiffres ! qui le menacent, et à surmonter les chocs financiers qu’ils pourraient être amenés à subir lorsque ces risques se matérialisent. Ce dernier a tendance à devenir autonome de celui. Les détenteurs de ces comptes n’accèdent donc pas à la diversité des services financiers qui pourraient les aider à accroître leurs revenus et améliorer leur intégration au tissu socioéconomique.Deuxièmement, les très petites entreprises (TPE) qui représentent en termes de nombre d’entreprises l’écrasante majorité du tissu économique marocain, ne sont aujourd’hui servies ni par les banques (ou sociétés de financement, de leasing, d’assurances), car trop petites et jugées trop risquées par cette catégorie d’institutions financières, ni par les associations de microcrédit, car trop grandes par rapport à leur cible traditionnelle de micro-entrepreneurs.En troisième lieu, les petites et moyennes entreprises (PME) sont encore très insuffisamment servies par les banques – et malgré les mesures et les campagnes de communication menées par ces dernières et par les pouvoirs publics, en raison d’un déficit de réelle stratégie PME au sein de ces établissements, et d’un manque de collecte et d’utilisation par ces banques de données pertinentes ainsi que d’outils d’analyse permettant une fine appréciation du risque de contrepartie que représente chacune de ces entreprises.Les services d’épargne enfin sont toujours inaccessibles à une frange trop importante de la population, de tels services étant pourtant vitaux pour lisser les flux financiers irréguliers et imprévisibles que connaissent les catégories sociales les plus fragiles de la société.Toutefois, les statistiques de la Banque mondiale montrent qu’à peine 6% des adultes au Maroc disposent d’une épargne auprès d’une institution financière, ce niveau étant bien inférieur à celui qu’affichent des pays ayant un niveau de développement similaire ou plus faible que celui du Maroc.En outre, la mobilisation de l’épargne représente pour les institutions financières un moyen d’accroître leur capacité d’offrir des services financiers dans des proportions plus importantes, à une population plus large, et à des coûts moins élevés pour les bénéficiaires de ces services. ).Toutefois, le constat de cette évolution positive serait incomplet sans mentionner certaines insuffisances que les parties prenantes à l’inclusion financière au Maroc sont appelées à combler dans un proche avenir.Tout d’abord, le taux de bancarisation, qui peut encore être amélioré, ne traduit pas à lui seul le niveau d’accès aux services financiers de la population, et ne renseigne donc que de manière très incertaine et erronée sur le niveau d’inclusion financière que connaît le pays. 85% des IMF dans les régions d’Afrique, d’Asie de l’est et du Pacifique offrent au moins un service de dépôt à leurs clients en 2017.Or, les IMF marocaines ne sont toujours pas autorisées par la loi à collecter / offrir des services d’épargne et les banques ne parviennent pas à, elles seules, à augmenter de manière significative et suffisante le niveau d’accès des Marocains aux services d’épargne.